Universellement connu comme écrivain, Prix Nobel de Littérature en 2000, Gao Xinjian est né en en Chine en 1940.
C’est d’ailleurs à la création picturale qu’il consacre aujourd’hui l’essentiel de son activité artistique. Il fut très tôt sensibilisé aux arts par sa mère et devint traducteur, tout en pratiquant la peinture. D’abords auteur de théâtre, et considéré comme subversif par le pouvoir en place, il fut envoyé dans un camp de rééducation au moment de la « révolution culturelle ».
Après Tian’anmen
En 1989, après les événements sanglants de la place Tian’anmen, il s’installe en France, où il poursuit toujours son oeuvre de peintre, d’écrivain, de dramaturge, et même de cinéaste. Traduit dans plus de quarante langues, et surtout connu pour La Montagne de l’âme, il a également publié des ouvrages de réflexion sur l’art et la littérature. De grandes expositions lui sont régulièrement consacrées en France, Espagne, Belgique, Suède, Allemagne, Suisse, États-Unis, à Taïwan… Cet ouvrage met en lumière la richesse fascinante de l’oeuvre picturale de Gao Xingjian, qui exploite les infinies possibilités du travail de l’encre de Chine. On comprend ici la diversité des voies qui s’y croisent : l’héritage de la culture chinoise, l’esthétique de la modernité occidentale, la pratique expérimentale de la peinture, et une sensibilité exceptionnelle.
Une cohérence singulière et complexe
Les échos que trouve cette œuvre dans les textes littéraires de Gao Xingjian en révèlent la cohérence, à la fois singulière et complexe, irréductible à tout schématisme, et pleinement offerte à l’expérience visuelle du spectateur.
La quête
Femme flottante