« Je suis de ces quelques derniers peintres à croire encore avec ferveur à la transmission des puissances de l’esprit en un coup de pinceau »
« Lorsqu’à l’intérieur aucune pensée ne s’élève et qu’à l’extérieur rien ne fait obstruction, l’énergie d’un individu n’a plus de limites, elle est une avec les forces de l’univers dont elle suit les lois : c’est l’accomplissement du Taiji. Dans ce cas, le pratiquant n’exécute plus de lui-même les mouvements, il laisse le Dao agir à travers lui. Dans cet état, il n’est plus sujet à des pensées désordonnées qui l’assaillent de toutes parts, ses tensions ont disparu et font place au calme et à la sérénité. C’est là un effet similaire à celui de la méditation, c’est pourquoi le TaiJi Quan est appelé méditation en mouvements. »
La forme circulaire ou spiralée se retrouve dans toute la pratique du Taiji Quan. Les maîtres disent souvent que les mouvements ont le cercle pour base et le Yin-Yang pour utilisation ; autrement dit, tout mouvement, alternance du Yin et du Yang, devient un cercle.
« L’Unique Trait de Pinceau est à l’origine de toutes choses, la racine de tous les phénomènes; sa fonction est manifeste pour l’esprit et cachée en l’homme, mais le vulgaire l’ignore. » SHITAO, XVIIe siècle
« Le soir, la musique des pins entre par la fenêtre, je sens maintenant une grande paix m’envahir, je purifie mon cœur et mes oreilles des bruits du monde. Quand l’extase est passée, je redescends de la montagne ». LIU CHANGQING, VIIIe siècle.